Alimentation : Préparer l’arrivée des beaux jours
Les beaux jours arrivent, c’est le moment de retrouver la forme… et les formes ! Nous sommes nombreux et nombreuses à vouloir être bien dans notre corps avant l’été et à multiplier régimes et astuces pour atteindre nos objectifs. L’erreur souvent faite pour perdre les quelques kilos en trop est de tout miser sur une alimentation drastique et une activité physique intense. Or, il est important de considérer la perte de poids via le fonctionnement global de l’organisme et d’identifier les différentes problématiques qui la freine.
Les mécanismes de la gestion de poids
La gestion de poids se fait par l’équilibre entre nos dépenses énergétiques et nos apports. L’accumulation d’excès de graisse corporelle se produit lorsque l’apport énergétique consommée, sous forme de nourriture ou de boisson, est plus importante que l’énergie dépensée.
Comment notre corps dépense-t-il l’énergie consommée ?
Tout d’abord, notre corps a besoin d’une quantité minimale d’énergie pour maintenir ses fonctions vitales. Notamment comme le fonctionnement du cœur, des poumons, de la digestion et de la régulation de la température de notre corps. Cette dépense d’énergie minimum, nommée « métabolisme basal », permet donc à l’organisme de survivre. De ce fait, même au repos, notre corps consomme de l’énergie et donc des calories.
A cela s’ajoutent les dépenses énergétiques dues à l’activité physique et mentale. Que ce soit par exemple pour garder une position assise, faire les courses, pratiquer un sport ou procéder à une tâche intellectuelle, notre organisme a besoin d’énergie pour garantir le bon fonctionnement de nos organes, notamment des muscles et du cerveau.
La balance énergétique
C’est la balance énergétique entre consommations et dépenses qui agit sur la fluctuation du poids. Donc ce déséquilibre peut provoquer une augmentation de la masse corporelle. L’origine peut d’abord être liée à un régime alimentaire hypercalorique ou non adapté. Mais également, à des perturbations plus générales de notre corps par le biais de dérèglements du métabolisme, du stress, un manque de sommeil…
Une micronutrition personnalisée pour accompagner la perte de poids
D’après le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de Vie), 80% des Français sont en carence de micronutriments, ce qui a un impact direct sur l’état de fatigue physique et mental, la prise de poids et la santé en général. C’est pourquoi, il est important de revoir complètement son approche de la minceur et de la santé afin d’aborder les beaux jours sereinement.
Plusieurs micronutriments agissent sur le métabolisme, la digestion et la minceur :
- Le chrome contribue au métabolisme normal des sucres et des graisses ;
- Le pissenlit et la vigne rouge contribuent, dans le cadre d’un suivi diététique adapté, à l’accélération de la perte de poids ;
- La piloselle stimule l’élimination de l’eau et des toxines ;
- Le guarana favorise la combustion des graisses.
Afin que la prise de micronutriments soit adaptée à vos besoins et vos objectifs, il existe des formulations plus complètes :
- Le complément micronutritionnel FAT BURNER de myNUMEA est un complexe exclusif de 5 plantes qui associe de la caféine, des polyphénols avec un effet brûleur de graisses, et du chrome qui stimule le métabolisme et maintient une glycémie normale ;
- Le complément micronutritionnel HEPATO COMPLEX de myNUMEA contient de l’artichaut qui permet de soulager les troubles digestifs, du chardon-marie et du desmodium qui favorise l’élimination hépatique et biliaire.
Ces micronutriments ont des rôles spécifiques directement ou indirectement liés à la minceur. Mais comme nous l’avons vu plus haut, la gestion de poids ne se fait pas uniquement au niveau de l’équilibre énergétique, de la digestion, et de la combustion des graisses, mais en prenant en compte les causes profondes du déséquilibre de l’organisme, notamment celles liées au stress, à l’inflammation, au manque de sommeil…
Le sommeil et le stress : acteurs dans la gestion du poids
De nombreux articles et revues scientifiques ont fait le lien entre le sommeil et la prise de poids. En effet, des études expérimentales en laboratoire ont démontré que la quantité et la qualité du sommeil ont un impact sur la fluctuation du poids, notamment en influant la sensibilité à l’insuline et en diminuant la tolérance au glucose.
Le Docteur Alexandra Dalu, médecin anti-âge, nutritionniste, auteure de livres en micronutrition et membre du réseaux myNUMEA pro, nous a fait part de son opinion sur le lien entre sommeil et perte de poids :
« Quand le sommeil est de bonne qualité, c’est-à-dire récupérateur, qu’on soit petit ou grand dormeur, les hormones de la minceur sont stimulées. Le corollaire est vrai ! Si le sommeil n’est pas de bonne qualité, les substances qui provoquent la prise de masse grasse sont stimulées et celles de la minceur sont abaissées.
Il est donc essentiel de prendre en considération la qualité du sommeil dans toute prise en charge de l’amincissement, quel que soit l’âge chez l’homme et chez la femme.
Par ailleurs, il est indispensable de faire le point avec son professionnel de santé sur l’éventualité d’un dérèglement hormonal afin de ne pas passer à côté d’un diagnostic simple nécessitant un traitement allopathique pour toute maladie qui « fait grossir ». »
Plusieurs micronutriments agissent sur la gestion du sommeil et du stress. Par exemple :
- Le rhodiole contribue à l’adaptation de l’organisme à un stress émotionnel et à améliorer ses performances cognitives ;
- Le safran contribue à maintenir une bonne humeur ;
- L’acide gamma-aminobutyrique (GABA) contrebalance l’excitation des neurones ;
- La vitamine B6 contribue à l’équilibre psychologique et au bon fonctionnement du système nerveux ;
- Les oméga 3 contribue au fonctionnement normal du cerveau ;
- Le magnésium contribue à réduire la fatigue et à des fonctions psychologiques normales ;
- La mélatonine permet la réduction du temps d’endormissement.
Les vitamines et minéraux peuvent être retrouvés dans une alimentation équilibrée et variée. Les Oméga 3 sont présents dans les huiles végétales et les poissons gras comme le saumon par exemple.
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